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Gérer les réactions de ses proches après un deuil périnatal (typologie des comportements et mes conseils pour y faire face)

Il y’a quelques années, j’avais pas mal écrit pour donner des conseils aux proches de parents endeuillés: comment réagir de façon appropriée, les choses à ne surtout pas faire (ou dire), les mots qui consolent.

Il y’a un sujet que je n’avais que très peu abordé, en revanche, c’est le type de réactions auxquelles les parents endeuillées doivent faire face de leur côté. Si je n’en avais pas parlé à l’époque, c’est tout simplement parce que j’estimais que les comportements auxquels j’avais été confrontée étaient nécessairement subjectifs, et ne pouvaient pas forcément être tenus pour universels.

Spoiler alert: j’avais tort. Je réalise aujourd’hui, 4 ans plus tard et alors que nous vivons à nouveau un drame similaire, que le type de réactions ne varie pas nécessairement.

Le but de cet article n’est absolument pas de pointer du doigt (vous commencez à me connaitre), mais je reconnais que l’exercice qui va suivre est difficile. Le but, c’est plutôt de caractériser les comportements qui, parfois, nous accablent, et de donner des conseils aux parents endeuillés pour y faire face sans trop de dommages collatéraux.

 

Ceux qui restent

On va commencer par le positif: oui, il existe des gens qui restent, tout le monde ne fuit pas le navire à la première occasion. Sans trop de surprises, en général ceux qui réagissent le « mieux » sont aussi ceux qui sont passés par un drame ou un truc un peu dur, et qui « savent » de façon plutôt spontanée comment se comporter. Mais globalement, il y’a tous ceux qui envoient des fleurs, des cartes, un sms ou qui demandent des nouvelles régulièrement. Ils font partie de la famille et de nos amis, le plus souvent. Il y’a aussi celles et ceux qui ne sont pas des proches , mais qui sauront avoir le mot juste au bon moment. C’est le collègue qui te laisse un petit mot à ton retour de congé maternité, notre ancienne co-famille qui propose de garder Kate au moment de mon hospitalisation, la famille qui continue de nous convier aux déjeuners et aux anniversaires. Bref, toutes celles et ceux qui ne nous traitent pas comme des pestiférés.

 

 

Ceux qui fuient

L’écrasante majorité se situe plutôt de ce côté la. Le plupart du temps, les gens fuient parce qu’ils ont peur. Il y’a ceux qui ont peur de dire des bêtises donc qui préfèrent ne rien dire du tout (du tout, jamais). C’est le fameux « je ne t’ai pas contacté(e) parce que j’avais peur de déranger ». Un petit conseil aux proches: non, vous ne dérangerez jamais. Au pire du pire, le parent endeuillé ne vous répondra parce qu’il aura d’autres chats à fouetter à ce moment la, mais c’est tout (mea culpa, je n’ai répondu à personne au moment de mon hospitalisation, mais les mots que j’ai reçus m’ont tous touchée).

Il y’a ceux qui craignent de nous voir pleurer ou nous effondrer, donc qui font carrément comme s’il ne s’était jamais rien passé. J’y avais été confrontée à mon retour de congé mat, la première fois: j’aurais pu être partie en vacances 2 mois aux Canaries, l’accueil n’aurait pas été différent. C’était… bizarre. Pas malveillant, mais franchement bizarre à vivre. D’un côté, j’étais soulagée que personne ne me pose de questions. Mais on va être honnête: j’avais en permanence l’impression qu’il y’ avait un éléphant dans la pièce, pour reprendre l’expression. Du coup j’étais tout le temps mal à l’aise.

Mon conseil si je ne devais en avoir qu’un: garde ton énergie pour celles et ceux qui comptent vraiment. On est forcément tentés de vouloir retenir au maximum les personnes qui s’éloignent, c’est humain (et puis, c’est hyper vexant de voir les autres partir au. moment où on a le plus besoin d’eux) mais dans le fond, s’il s’agit de personnes à qui on ne doit rien (des collègues, des voisins), il vaut mieux ne pas  fatiguer. Et se concentrer sur les relations qui comptent vraiment.

De mon côté, je fais le pari de continuer d’inviter les gens à sortir – donc oui, c’est surtout moi qui provoque les occasions, et si certains veulent me fuir, soit, mais dans l’ensemble j’envoie plutôt le message que je reste fréquentable et que cela ne me dérangera pas d’être contactée par la suite.

Une personne qui s’éloigne, cela peut aussi être une nouvelle opportunité: je ne vais pas rentrer dans les détails, mais nous vivons ça actuellement avec des personnes de notre entourage géographique, et plutôt que de nous bagarrer ou d’insister pour les retenir, nous faisons le pari d’en profiter pour voir si on ne peut pas déménager ou acheter ailleurs. On y pensait depuis longtemps, si plus rien ne nous retiens dans le quartier, autant en profiter avant que Kate ne commence l’école.

Enfin, attention à ne pas tout interpréter de travers non plus et à ne pas voir de la malveillance ou de la peur là où il n’y en a pas  (et je sais à quel point c’est dur): ce n’est pas parce qu’une relation se modifie suite à la perte d’un bébé qu’elle en est forcément la conséquence. Il faut aussi accepter dans le monde professionnel qu’un chef décide de vous alléger momentanément de quelques dossiers pour vous laisser le temps de revenir en douceur (il en va de sa responsabilité si vous craquez par la suite, il faut le savoir).

 

« Mais t’es où? T’es la! Mais t’es où mais t’es pas la! »

Plus rare mais vraiment problématique: celui ou celle qui fait semblant que tu n’existes plus. Souvent, ce n’est pas une personne de ton premier cercle, puisque dans ce cas précis il est quasiment impossible de jouer à cache-cache à ce point la. Donc souvent, il s’agira d’un collègue, d’une voisine, d’un commerçant… avec qui tu entretenais des relations normales et simplement cordiales jusqu’à encore hier (« Bonjour/ Au revoir/Merci/ Ohlala il pleut aujourd’hui, vivement l’été hein/ Tu vas à la réunion sur le dossier machin? »).

Le modus operandi est plutôt simple: il/ elle t’ignore royalement. C’est à dire qu’il / elle te passe devant sans te dire bonjour, ni jamais établir le moindre contact visuel, et cela peut durer pendant des semaines. C’est flagrant lorsque tu essaies d’interagir avec lui/elle en compagnie d’autres personnes présentes à ce moment la, et que tu n’arrives même pas à récolter un simple « bonjour » de sa part. Vraiment, je l’ai vécu à plusieurs reprises, et c’est au moins autant bizarre qu’insultant.

Oui, c’est gênant. Et très problématique pour toi, qui dois subir ça: parce que c’est hyper passif-agressif, dans le fond, et que cela te force à réagir, mais comment on réagit à ça hein? J’ai souvent été tentée de crier un « BONJOUR » bien sonore (suivi d’un « j’existe connard »). Sauf que si je fais ça, je m’expose à paraitre pour la nana endeuillée qui pète un câble – et donc qu’on a raison de vouloir fuir. En bref, si je réagis, je ne fais que confirmer aux autres qu’il faut m’éviter à tout prix, quitte à faire semblant que je fais partie des meubles.

Bon, j’ai déjà parlé de ce sujet avec plusieurs psy, qui m’ont toujours répondu la même chose: c’est une réaction de peur, heureusement rare, mais qui existe bel et bien. Au niveau social, c’est l’équivalent du lapin pris dans les phares du voiture et qui se plante en plein milieu de la route, au risque de se faire écraser: c’est absurde, illogique, non réfléchi. C’est à dire que la personne a tellement la trouille de ce qui t’est arrivé qu’elle se fige. Et ce n’est pas moi qui en suis responsable, même si oui, c’est un peu la double peine. Parce que du coup, je dois me coltiner ça en plus du reste. Donc aujourd’hui, je sais que la meilleure réaction que je puisse avoir, c’est de continuer à me comporter normalement avec ces gens la – ils finiront bien par piger que ce que j’ai n’est pas contagieux, et que je ne risque pas de leur pleurer dans les bras s’ils me regardent. Et, qui sait? par me répondre quand je les salue.

 

Les toxiques

Ils sont beaucoup plus rares, mais il faut le savoir: un drame aura le même effet auprès des gens toxiques que Twitter auprès de Donald Trump: il les attire de façon irrésistible et parfois dangereuse (on est d’accord que ce type va finir par nous déclencher une guerre à force de tweeter n’importe quoi?).

Parfois, les gens toxiques sont malveillants (méfiez-vous des personnes soudainement trop bien intentionnées qui déboulent comme s’ils allaient tout arranger), mais le plus souvent ce sont tout simplement des gens perdus ou à problème, un peu névrosés ou complètement inconscients. Ils te font du mal sans forcément le vouloir, mais il vaut mieux s’en protéger quoi qu’il arrive – tu as besoin de forces pour toi en ce moment, pas pour les autres.

C’est la femme enceinte qui se plaint ouvertement devant toi en permanence que, fiou, c’est dur la grossesse quand même (notez que je le comprends, hein. Mais comme je le dis toujours, c’est bien de savoir choisir son public aussi). C’est la nana qui vit sa vie par procuration et qui veut absolument connaitre tous les détails de tout ce qui s’est passé  (euh, non?), le super névrosé qui pense que maintenant, vous vous comprenez enfin et que vous allez devenir BFF (non plus), l’aigri qui se réjouit du malheur des autres, le proche un peu dépendant qui ne comprend pas que tu n’es plus en situation de l’aider, bref, les gens toxiques sont partout et c’est bien de savoir les repérer pour ensuite, les garder à distance.

 

Quoi qu’il en soit, après un deuil périnatal (ou un drame en général) les relations sont amenées à changer, tout simplement parce qu’il est impossible de rester la même personne que celle qu’on était avant que les emmerdes ne surviennent. Mais si les choses changent, c’est aussi parfois pour le meilleur (même si cela fait parfois peur). En revanche, oui, il est normal d’être en colère face à certains comportements – je fais le pari de prendre sur moi le plus possible, mais je comprends tout à fait que tout le monde n’y parvienne pas. Ce qui compte avant tout, en fait, c’est de faire preuve de bienveillance envers soi-même – c’est cette bienveillance auto-dirigée qui aide grandement à rester bienveillant envers les autres.

Et vous, d’autres conseils ou comportements à signaler? Vous faites comment pour gérer?

 

Cet article a 17 commentaires

  1. Pour avoir connu un couple en plein deuil, je fais aussi partie des personnes qui les invitent à sortir à se changer les idées. Un concert, un film, un truc où l’on parle pas forcément mais où on partage un truc ensemble. Généralement je continue par un verre en ville, et la discussion est beaucoup plus simple car généralement elle revient sur ce qu’on vient de voir ensemble.

    Et puis si la personne souhaite discuter de cet enfant et bien j’écoute, j’évite les phrases bateau « la nature est bien faite, c’est qu’il y avait un soucis » « ne perd pas espoir tu l’auras ton grand bonheur » … J’écoute et je réconforte comme je peux, juste en étant présente.

    1. Urbanie

      Si tout le monde était aussi parfait que toi, je n’aurais pas besoin d’écrire ce genre d’article! 🙂 Ce n’est pas facile de réconforter, mais être présente, c’est déjà énorme.

  2. Stéphanie

    Totalement en accord avec ton post. J’ai vécu le deuil périnatal l’année dernière et me suis retrouvée face à chaque type de profil que tu mentionnes. Des amis et des personnes de ma famille vraiment adorables, au soutien inconditionnel sans être envahissant, à l’ami (heureusement un seul) qui n’a jamais répondu à l’annonce de la nouvelle et qui a fait comme si de rien n’était quand on s´en revu (et ça fait mal… aujourd’hui avec du recul, cette personne n’est plus dans mon cercle car il a eu beau de pas être à l’aise, faire comme si rien n’avait existé est juste incompréhensible pour moi) et à l’ancienne copine d’école qui tout à coup se réveille pour raconter via des messages longs comme le bras combien elle me comprend car elle a vécu 3 fausses couches de grossesse surprises (et me renvoie le message 4 mois après pour être sûre que je l’ai bien lu). Bref, malheureusement mais heureusement aussi, cela permet de faire un petit tri dans nos connaissances et de savoir les personnes sur qui on peut vraiment compter. Il faut juste prendre du recul et surtout surtout surtout, se protéger. La douleur est telle qu’on ne peut s’ajouter celle des autres.
    Prends soin de toi.

    1. Urbanie

      Merci Stéphanie, prends soin de toi aussi. <3

  3. Maya

    Je vis ça depuis le mois de décembre. Une amie qui vie un peu loin m’a laissé un texto me disant qu’elle m’appellerai après ses examens… J’ai du batailler pour en voir une autre qui finalement a fait comme si de rien n’ était pendant 2h et m’a parlé de banalités… Un couple d’amis ne nous a plus donné signe de vie pendant 2 mois après mon accouchement… Lorsque récemment j’ai voulu leur expliquer ma tristesse face à leurs comportements, ils n’ont pas compris, m’ont trouvé injuste… Résultat, je n’ai plus que deux amies, elles vivent loin (nous déménageons tous les ans ces dernières années), la deuxième est enceinte…
    Bref, je vois ce drame comme le moment de faire table rase et de se refaire une nouvelle vie, mais on se sent bien seule dans cette situation. il y a les jours plein d’énergie, notre fille de 3 ans nous aide pas mal, et puis il y a les autres jours, où on se sent vide, et où l’optimisme est bien dur à trouver…

    1. Urbanie

      C’est très compliqué d’essayer de parler à des amis pour expliquer en quoi leur comportement t’ont blessée… disons qu’il faut que votre amitié soit suffisamment solide pour permettre une discussion franche et ouverte, et encore. Je comprends ce que tu veux dire, certains jours sont forcément plus durs que d’autres. Courage, au fur et à mesure, le deuil semble moins lourd à porter. <3

      1. Maya

        Merci pour ta réponse, et merci pour tes articles qui m’ont beaucoup aidé. Tu sembles plutôt philosophe, je suis un peu radicale, j’ai tendance à me dire que les amis qui ont fuient ou/et n’ont pas compris mes « reproches » face à leurs attitudes n’ont plus tellement de place dans ma nouvelle vie. J’ai l’impression qu’un événement comme ça te transforme en profondeur. Je ne dis pas que c’est facile mais je me dis que ça remet les choses, en l’occurrence, les gens, à leur juste place. Il faut répéter et répéter aux gens qu’il n’y a rien de pire que de ne rien dire justement en pensant bien faire. Quatre mois après, plus personne ne me demande comment je vais, j’imagine parce que je suis censée aller mieux. Oui, c’est sûr, mais c’est beaucoup plus complexe que ça… Parfois j’ai envie de hurler  » ma fille est morte, je n’ai pas fais de fausse couche, j’ai accouché, ma fille est naît et elle est au cimetière!! »` Mais socialement c’est pas terrible! Bon courage à toi aussi et merci.

  4. Lumi

    Je suis sidérée que certains se mettent carrément à t’ignorer… Je peux comprendre qu’on soit choqué, qu’on ait peur d’être maladroit… Mais il y a des limites !
    Encore une fois, j’admire ta façon de gérer tout ça. J’ai l’impression que tu as la force qu’il faut pour te protéger et protéger ta famille, sans te laisser ronger par la colère. Courage, prenez soin de vous.

    1. Urbanie

      Ah oui, quand quelqu’un parle à ton voisin sans te dire bonjour, ça fait bizarre la première fois que ça t’arrive… disons que je suis déjà passée par la il y’a 4 ans, je sais plus ou moins à quoi m’attendre et ça m’aide à prendre du recul. 🙂

  5. Camomille

    Merci pour cet article, doux et factuel. Comme d’habitude.
    Et je suis sidérée moi aussi par le collègue qui t’ignore…

    1. Urbanie

      « Le »? J’aimerais bien… la première fois, elles étaient deux… 🙁

      1. Camomille

        Je n’ai pas réfléchi, pour moi c’était évident que c’était un homme… Pourquoi ? Aucune idée ! Mais double uppercut

  6. Virg

    Vraiment, je suis effarée chaque fois que je lis ce type d’article. Tu écris toujours très bien, c’est très doux, Camomille a raison, c’est les gens que tu mentionnes qui me font peur. Comment peut-on faire ça ? Et ça vaut pour toutes les étapes douloureuses, un divorce est aussi généralement un beau carnage dans les relations humaines. Je suis navrée que tu aies eu à gérer ça, l’auto-bienveillance me semble être une solution saine, d’autant que, du coup, tu te protèges.
    Je ne sais pas un « tu as besoin de quelque chose ? » ou « appelle-moi si tu coules » ça coûte rien , si ?

  7. Jahanara

    C’est triste mais merci pour le partage. Je ne suis pas concernée directement, mais une collègue de travail a perdu une de ses jumelles un mois avant le terme de la grossesse. J’ai essayé de me rappeler tes bons conseils pour essayer de lui dire qqch de constructif lors de l’annonce, et par la suite quand je suus allée la voir. J’ai été assez étonnée d’ailleurs de constater que j’étais la 1e de l’équipe à aller la voir alors que je ne suis pas la plus proche d’elle. Au vu de ton article je me dis que je ferais bien de reprendre de ses nouvelles d’ailleurs…

  8. Céline

    Ma cousine est en plein deuil. Je ne suis pas particulièrement proche (nous nous voyons quelques fois par an), je lui ai laissé un message téléphonique quand j’ai appris la nouvelle (il y a un mois). Elle ne m’a pas rappelée, mais je comprends, en me disant qu’elle ne veut peut-être pas en parler, qu’elle venait d’encaisser le choc. Du coup, je n’ai pas rappelé non plus. Non pas que je fuis; mais cette situation est tellement dure, que je me dis qu’ils ont aussi besoin de temps à eux deux, se retrouver et faire leur deuil. Mais je comprends que mon attitude puisse être vécue par elle comme une fuite. Difficile pour les proches de trouver la bonne attitude, qui ne soit pas perçue comme de la pitié, mais pas comme une intrusion non plus…

    1. Urbanie

      Oui, je comprends parfaitement que cela soit compliqué… peut-être que la rappeler ou lui envoyer un message dans quelques semaines pourra lui permettre de savoir que tu ne l’oublies pas?

  9. Roxane

    Bonjour,
    J’ai lu votre article sur l’enfant site « sous mon toit » ou vous parlez de votre seconde grossesse après un deuil périnatal. Je n’ai pas trouvé comment mettre un commentaire là bas alors je me permets de m’en mettre ici.
    Votre article (et celui ci aussi) me toucche énormément je me reconnais entièrement dedans . Il y a 10 mois nous avons perdu notre fils à 6 mois de grossesse c’est notre premier enfant (je n’aime pas en parler au passé c’est toujours mon bébé). Aujourd’hui je suis de nouveau enceinte dans mon second trimestre et cela me rassure de voir que je ne suis pas la seule à le trouver long, fatiguant… c’est aussi à celui ci que nous avons perdu notre fils alors pour moi vivement qu’il termine et j’espere Que les angoisses s’appaiseront un peu.
    Du coup je voulais vous remercier pour votre article car cela m’a fait beaucoup de bien et me sentir moins seule.

    Et en ce qui concerne les réactions des gens je suis entièrement d’accord ! D’autant plus avec la grossesse suivante …

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