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Adopter un chat senior: mon expérience (et mes conseils pour adopter un chat en général) (1/2)

Alors que nous nous apprêtons à adopter deux chats, je me suis dit que notre démarche (et notre parcours) pourraient sans doute t’intéresser). Avant d’arriver au vif du sujet (où adopter, et comment faire son choix), je suis obligée d’introduire tout ceci par un premier article pour t’expliquer notre démarche.

 

Pourquoi adopter (et pas acheter) ?

C’est une question complexe, et je te rassure, je ne vais pas entrer dans un discours culpabilisant et moralisateur.

Disons que 19 ans passés auprès de deux chats, dont environ 6 ou 7 années à les accompagner dans la vieillesse et à les soigner, m’ont énormément sensibilisée à la souffrance animale.

Quand j’ai adopté mon premier chat, c’était archi simple : le chat d’une copine de collège venait de mettre bas, elle donnait les chatons à qui en voulait, et voila. Je l’avoue : j’ai adopté mon premier chat comme beaucoup de monde : en toute insouciance (et inconscience il faut bien le dire).

 

Mon premier chat n’a, bien évidemment, vu ma naïveté, pas été opérée immédiatement. Pas besoin de te faire un dessin : 2 ans plus tard, je me suis retrouvée à mon tour avec une première portée (la dernière aussi : j’avais retenu la leçon, la demoiselle a donc été faire un tour chez le vétérinaire quelques temps plus tard). C’est comme ça que je me suis retrouvée avec 2 chats, après avoir placé les autres chatons de la portée chez des copains.

 

Entre temps, la vie a suivi son cours : j’ai grandi, muri, je me suis attachée à mes boules de poil. Le moment venu, quand mon premier chat s’est vu diagnostiquer une insuffisance rénale sévère à 12 ans, et seulement quelques mois à vivre, j’ai pris mes responsabilités : soins, médicament tous les jours, vétérinaire autant de fois que nécessaire, attention maximum et vacances planifiées selon son état de santé. Elle ne devait vivre que quelques mois au plus, elle  a carrément tenu 2 années supplémentaires.

 

Idem pour mon second chat, qui a ensuite enchainé avec une hospitalisation et une hyperthyroïdie carabinée.

 

De ces années de vie avec des chats, et de maladies, j’en ai tiré plusieurs leçons :

  • Un animal, ça peut vivre très longtemps. On adopte pas pour 2 ans en se disant qu’on « verra bien» . Pas comme moi au tout début, donc.
  • On s’attache au début à une boule de poil, on finit par être conquis par le caractère de son animal. Le chaton ne dure que quelque mois, le chat adulte fait un compagnon merveilleux pendant des années. C’est d’ailleurs cette partie (les chats adultes) que j’ai préférée.
  • Un animal, ça nécessite de s’impliquer un minimum. Si c’est incroyablement mignon petit, arrive fatalement le moment où la santé décline et où il faut l’accompagner.
  • L’investissement émotionnel peut être autant gratifiant que douloureux lorsque l’animal souffre et demande des soins constants. Bon à savoir également!
  • Ce n’est pas parce que l’animal n’est plus un jeune chaton qu’il perd de son intérêt, bien au contraire. Aujourd’hui, je trouve absurde d’abandonner son chat ou son chien parce qu’il est vieux, malade, ou qu’on déménage. C’est que, quelque part, l’attachement ne s’est pas opéré comme il aurait dû. Abandonner un de mes chats, ça aurait été littéralement comme perdre une partie de moi: inenvisageable, donc.

 

Logiquement, après avoir vécu tout ça avec mes chats, l’idée d’adopter (plutôt que d’acheter) s’est imposée très naturellement.  Ethiquement, je n’arriverais pas à acheter en animalerie. Parce qu’il existe pléthore d’animaux cabossés par la vie ou par leurs anciens maitres, qui ne demandent qu’à trouver un foyer paisible pour trouver enfin un peu de sérénité. Des chats, certes adultes, mais qui n’en sont pas moins intéressants pour autant.

Parce que je ne veux pas encourager le traffic d’animaux, parfois maltraités par des marchands peu scrupuleux. Parce que je trouve qu’adopter un chat adulte n’a que des avantages, pour très peu d’inconvénients (l’animal a déjà son caractère – pas de mauvaise surprise!- qu’il est déjà propre et éduqué, et, s’il est parfois traumatisé par un passé pas très joyeux, il est en général plus que ravi d’être adopté dans une famille qui saura lui donner une seconde chance).

Voilà pour le parcours… je t’expliquerai dans un prochain article comment nous nous sommes retrouvés à adopter deux chats, dont l’un de… 13 ans (eh oui, même moi je ne l’aurais pas envisagé non plus au tout début de ma démarche!).

Cet article a 5 commentaires

  1. Claire

    Tu as bien raison, il y a tellement de chat sans propriétaire. Pour moi, c’est juste inconcevable d’acheter un chat. Mais après, chacun fait bien comme il veut hein.
    Enfin, j’attends avec impatience le moment ou mon mari sera enfin ok pour qu’on prenne un chat 🙂

  2. Elsa

    Nos compagnons à poil sont des membres de notre famille! Lorsque notre Réglisse est parti l’été dernier au bel âge de 14 ans, ce fut très dur (j’en pleure encore…c’était un cadeau de mariage, pas inconsidéré le cadeau puisque déjà à cette époque nous venions de perdre un des nos chats, la plus jeune des 3). On savait qu’on aurait d’autres minets mais « pas de suite » « on part aux USA en octobre »…et une copine de notre fils s’est retrouvée avec une portée à faire adopter en septembre…et Muffin est arrivée, toute mignonnette mais très petite et un peu patraque. Donc soins véto (ouille!). Puis on est partis aux USA, elle est allée en vacances chez des amis qui venaient juste de trouver des chatons dans un carton, abandonnés au froid…et en revenant de congés, on est repartis avec Muffin…et Merlin, un des abandonnés!!! Stériliser, pucer, vacciner, çà a un coût mais c’est tellement chouette d’avoir nos minets autour de nous (sauf le matin, à l’heure de la croquette…)

  3. Charlotte

    Ah que je suis d’accord avec toi ! Notre gros matou poilu vient de la SPA, et il nous a adopté autant qu’on l’a adopté. Alors certes, il est un peu boulimique, super dépendant, mais surtout tellement affectueux ! On ne sait pas ce qu’il a vécu, on sait que certains comportements qu’on observe aujourd’hui (comme sa façon vraiment hallucinante de manger) sont probablement dû à son histoire, « avant »… Mais le voir s’épanouir et reprendre confiance depuis deux ans dans notre maison est une satisfaction incroyable ! On l’a adopté adulte, mais on n’a jamais regretté ce choix-là ! Adopt don’t shop !

  4. Fugu

    Mon premier chat, on l’a adopté en refuge. La vie ne lui a pas fait de cadeaux et on l’a perdu au bout de seulement 3 ans (à l’âge de 5 ans), mais il nous aura rendu tellement heureux… Bien plus, je dois bien l’admettre, que les deux chatons que nous avons pris après lui : pas de chance, nous sommes tombés sur de gros, gros, gros destructeurs.

    Très fort heureusement, depuis ils se sont assagis et nos relations sont désormais aussi fortes qu’avec mon Shangy.

    Mais la prochaine fois que je veux un chat (ce qui ne sera pas de suite puisqu’entre temps, on a récupéré un chaton dans la rue… haha…), j’irai en chercher un autre en refuge. Par contre, je ne sais si j’aurai le courage d’adopter un retraité…

  5. Banane

    J’avoue que la suite m’intéresse.
    On a adopté notre premier animal de compagnie, un chaton, l’an dernier. Pas d’achat en boutique mais une compensation financière (toute petite) pour la dame qui l’a fait naître après avoir recueilli sa mère.
    On préférait le prendre très jeune, mais sevré comme il faut, par crainte d’un comportement trop vif chez un vieux chat ayant vécu des choses difficiles, car nous avons 3 enfants assez petits.
    Là le matou nous a ramené des puces, qui dévorent à leur tour les enfants, et même s’il est bien suivi et stérilisé, etc… on se dit qu’on ne lui a sûrement pas accordé assez d’attention. Et quand je l’épouille maintenant je fais immédiatement le parallèle avec les soins apportés à la chevelure de notre fille il y a quelques semaines. Ce n’est pas le 4ème enfant de la famille mais pas loin parfois!

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