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17 ans et 8 mois

A l’heure où j’écris ces lignes, mon chat nous a quitté (en vrai, c’est une femelle, mais j’espère que vous ne m’en voudrez pas de masculiniser son nom, ça nous évitera des phrases ambiguës et des blagues pourries dans les commentaires).

Donc mon chat nous a quitté il y’a de cela quelques heures. J’ai pris la décision de l’euthanasier, et rien que d’écrire ce mot, je le trouve affreusement laid, moche, horrible, dur. Un terme technique qui ne reflète en rien la tristesse infinie, la douceur et l’amour qui nous poussent à prendre cette décision là.

Et donc au moment où j’écris ces lignes, je sens mes larmes rouler sans pouvoir vraiment les arrêter: je sais que perdre son compagnon est un processus extrêmement douloureux, Figue (c’était son petit nom) n’est pas le premier chat que je perds. Et, si je suis déjà passée par là, n’allez pas croire que cela rend les choses plus simples pour autant.

17 ans et 8 mois, c’est le bout de temps que m’aura accompagné ce chat. Plus de la moitié de ma vie.

Ce n’était plus vraiment un chat, mais une vraie compagne de route. Elle était là, sa présence était devenue une évidence. Elle était omniprésente, il me faudra beaucoup, beaucoup de temps pour me défaire d’elle. Pour ne plus vérifier si elle ne se cache pas dans un placard avant de partir au travail. Pour ne plus fermer les portes de nos chambres, de peur qu’elle ne vienne faire pipi dans nos armoires. Pour ne plus lui changer l’eau de son bol tous les soirs avant de me coucher. Pour ne plus acheter quelques crevettes en rab chez le poissonnier, parce que c’est sa gourmandise préférée sur terre. Pour ne plus l’attendre le soir, quand je me pose enfin dans le canapé après une longue journée. Pour ne plus laisser mes doigts errer dans sa fourrure douce. Pour ne plus m’attendre à la voir accourir à chaque fois que j’ouvre une boite de thon.

Je sais, pour en avoir déjà parlé, que perdre son animal de compagnie est parfois mal compris, mal interprété par l’entourage. Mais ceux qui sont passés par la savent le vide immense que ces petites bêtes laissent derrière elles.

Adieu ma belle, tu auras été une formidable amie.

Cet article a 7 commentaires

  1. Maloutif

    Je ne peux que t’exprimer mon soutien, j’ai pour ma part vécu la même chose avec mon chat de 14 ans quand j’en avais 24, c’était mon meilleur pote, on a vécu ensemble tout ce temps et je peux dire que je me suis construite autour de lui et sa présence. Mais en effet, 5 ans après, c’est douloureux moins souvent mais pas moins…
    Si en effet les animaux ne sont pas des humains, ils restent des membres de la famille…

  2. delphine

    Mon chat est parti il y a plus de 4 ans et il me manque… un vrai compagnon c’est clair. Que la petite figue repose en paix

  3. Marine

    Je suis déjà passée par là plusieurs fois et je compatis sincèrement… de belles pensées pour vous…

  4. Juste un petit mot pour te souhaiter bon courage.
    L’histoire de cette petite Figue m’a beaucoup touchée.

  5. Marine Rocton

    Sincère bon courage, je pense à Kate aussi, j’ai moi-même un matou auquel ma fille est très attachée et je pense souvent à ce qu’elle pourrait ressentir si on le perdait… grosses bises toutes douces.

  6. Oh, Urbanie je suis si désolée pour toi. Je sais combien ôn peut s’attacher à ces petites bêtes. Je te souhaite bien du courage !
    Figue est désormais aux paradis des pelotes de laine ! Et des souris (quoique si les souris sont aux paradis à chats, ça ne doit pàs vraiment etre le paradis pour elles… À méditer.

    Je me permets de t’embrasser bien fort.

  7. Cricri2j

    Nous avons fait euthanasier notre chat la semaine dernière également. C est en effet une décision et un manque douloureux.

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