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Crédit photo: Anne-Sophie Bost

Mon bébé koala

Cela fait un moment que cet article me démange, mais je n’arrivais pas à le rédiger, ni à mettre des mots dessus. Et puis, suite à mon dernier article ici ,et sur Dans Ma Tribu je me suis dit que je vous devais tout de même quelques explications.

Quand je vous dit que Kate est un bébé koala, c’est mignon, ça sonne bien, ça évoque un bébé blotti contre sa maman. Cela doit vous faire penser à des câlins, de la tendresse, de l’amour en barre. Et c’est vrai, oui, mais il n’y a pas que ça.

Dans d’autres blogs, d’autres articles de magazines, vous entendriez plutôt parler de Bébé aux Besoins Intenses, de BABI. Je refuse cette appellation, parce que pour moi, cela revient à poser une étiquette sur Kate. Or Kate n’a pas encore 4 mois, alors je veux lui laisser la chance d’évoluer à son rythme, au lieu de l’enfermer dans une case. Je comprends les parents qui parlent de leur bébé BABI, parce que c’est rassurant: rassurant de poser des mots sur ces comportements qui semblent hors de la norme, quand on se compare aux autres parents de son entourage. Rassurant de se dire qu’on est pas tout seuls, puisqu’il y’a un jour quelqu’un qui a cherché à poser un mot bien précis sur ces bébés là. Pour le moment néanmoins, je préfère parler de bébé koala, et me laisser le temps de parler de Kate comme d’un BABI.

Un bébé koala, donc, qu’est-ce que c’est? Et bien c’est un bébé qui a des besoins intenses d’affection, de proximité, de contacts. C’est un bébé qui ne pleure pas quand on le pose, non: il hurle sa détresse, de toute la puissance que ses petits poumons peuvent bien lui accorder. C’est un bébé qui refuse de dormir seul. Qui demande à être porté tout le temps. Qui demande à ses parents une attention constante.

Pas de siestes dans sa chambre la journée pour que maman puisse prendre une douche ou manger un morceau. Pas de dodo dés 20h le soir après le bain. Si on l’endort en fourbe au sein ou dans les bras, et qu’on le pose, il se réveille dans les 10 mn (au moment même où j’écris ces ligne, j’entends Kate se réveiller alors que je viens à peine de quitter sa chambre). Si on le pose dans son lit pour qu’il dorme, on peut s’attendre à des hurlements stridents qui ne se calment que quand on le reprend dans les bras. Même épuisé, même mort de fatigue, le bébé koala ne se laisse pas poser. Le dodo, ce sera dans les bras de maman ou de papa.

(première pause du récit pour aller rendormir Kate).

 

La vie avec un bébé koala est aussi merveilleuse qu’épuisante. J’ai appris, en 4 mois, à reconnaitre ses pleurs et leur intensité pour décider si je peux, ou non, la laisser un peu seule. J’ai appris à ne jamais prendre de douche sans entendre Kate finir par s’égosiller. J’ai appris à ne plus manger, ni boire, ni faire de pauses pipi. J’ai fait une cystite au bout d’un mois, alors j’ai appris à la laisser pleurer quand même un peu. Pas plus tard que vendredi dernier, j’ai du appeler Jean-Mi à la rescousse: marre, fatiguée, ras-le bol, vient prendre le relai s’il-te-plait. Et puis je suis sortie juste 1 heure, le temps de prendre l’air et de faire autre chose. Autre chose que de rester avec Kate dans les bras.

(deuxième réveil de Kate, au bout de 3 minutes, deuxième pause du récit).

 

Un bébé koala n’aime pas non plus l’immobilité, ou l’inactivité. Dans les bras, il faut toujours être en mouvement. Sur un tapis d’éveil, il faut constamment rester à côté et jouer avec lui. Pas question de rester tranquillement sur le canapé à mater l’intégrale de Friends, donc.

Il m’arrive de sortir avec Kate en poussette (seul endroit où elle accepte d’être posée, à la condition seulement que la poussette roule), simplement pour prendre l’air, sans autre but que de marcher un peu. Bien entendu, cela signifie que, au préalable, j’aurai réussi à prendre une douche, puis à m’habiller. Il y’en a eu, des soirées où je suis restée avec elle à la maison, à m’avouer vaincue parce que la nuit tombait et que je n’avais toujours pas réussi à enfiler un jean propre.

 

Kate est un bébé formidable. Kate réussit à me faire rire et à me surprendre tous les jours. Kate est drôle, intelligente, vive, curieuse. Je ne regrette pas une seconde sa venue dans ma vie. Mais il faut que je reste attentive à moi, à mes besoins. Il n’est pas rare que je raconte en blaguant combien je suis heureuse de ne pas avoir fait de dépression post-partum, parce que sinon, avec un bébé koala, je serais partie depuis longtemps aux îles Galapagos. Il faut néanmoins rester vigilante, parce que le burn-out n’est jamais bien loin.

(troisième réveil, troisième pause).

Cela a également des conséquences sur notre vie de tous les jours: impossible de partager un repas avec Jean-Mi, ni d’aller diner au restaurant. Pour les fêtes de Noel, nous resterons à la maison: le grand diner où tout le monde est à table? On oublie. Je crois qu’on a pas envie non plus d’entendre des oncles et tantes nous conseiller de « la laisser pleurer », ni que « c’est de notre faute, on la materne trop ».

Suis-je responsable de ce besoin intense d’être en contact avec nous? Est-ce que Kate répond au deuil de sa soeur en restant viscéralement collée à nous, comme une moule à son rocher (oui, la comparaison avec la moule est moins flatteuse que le koala, je vous l’accorde)? Est-ce que Kate a peur? Essaie t-elle de nous dire qu’elle ne partira pas, elle? Je n’en sais rien. Il serait tellement simple de trouver une explication unique, or les parents de bébés koalas ont tous des profils incroyablement différents. Et tous les parents endeuillés n’ont pas non plus de bébés koalas. Mais bien entendu, je me suis posée cette question à de très nombreuses reprises.

 

Kate a bientôt 4 mois, alors je ne perds pas espoir. Je vous avoue que, la mise en crèche étant imminente, j’angoisse un peu. J’ai forcément un peu peur qu’elle ne s’adapte pas. Mais je lui fais confiance, je sais qu’elle trouvera les ressources en elle, nécessaires pour se détacher un petit peu de nous: c’est, pour le moment, le seul moyen viable que j’ai trouvé pour l’accompagner dans son autonomie.

 

La superbe photo de l’article est signée d’Anne-Sophie Bost.

Cet article a 27 commentaires

  1. Die Franzoesin

    Moi ça me rassurait qu’on me dise que je n’y étais pour rien quand au tout début Pierre refusait de dormir seul. Que c’était un coup du hasard. Je justifiais cette pensée par le fait que souvent, au sein d’une même fratrie, les enfants sont très différents, alors qu’ils ont les mêmes parents.
    Sinon tu as raison de prendre soin de toi et il faut continuer ! Parce que j’imagine que ça doit être dur et en ne t’oubliant pas, finalement tu fais aussi du bien à votre relation avec Kate.
    Bonne chance, ça va passer ! A 15 normalement elle dormira seule 🙂 .

    1. Urbanie

      A 15 ans? Si ça pouvait être à 15 mois ça m’arrangerait presque! 🙂

      C’est sur que je préfère quand on me dit que ce n’est pas de ma faute, et qu’elle a déjà son petit caractère… et en effet, je me console en me disant aussi que chaque enfant est différent, y compris au sein d’une même fratrie. Merci du coup de me rassurer, ça fait toujours du bien de l’entendre dire (ou de le lire) de la part de quelqu’un d’autre!

  2. Céline

    Cela me rappelle mon premier… Il a 12 ans maintenant, et je te rassure, ce n’est plus un koala 😉 Quoique… 🙂

    Comme tu le dis, il faut savoir aussi se préserver, prendre l’air, même une heure, sans bébé. Je n’ai pas su le faire à ce moment-là de ma vie et par conséquent (mais pas que…) j’ai sombré…

    Tes mots sont remplis d’optimisme malgré les difficultés du moment : je t’admire !!!
    Et rassure-toi, le fait d’aller à la crèche va peut-être la « caler » un peu. Il y aura des personnes bienveillantes pour s’occuper d’elle, et comme tu le dis aussi « il faut lui faire confiance ». Bise à Kate ! Et à toi aussi :))))

    1. Urbanie

      J’essaie de rester positive, malgré la fatigue… je crains surtout que Kate ne souffre de tout ça, de mon épuisement, donc j’essaie vraiment de prendre soin de moi, pour qu’elle soit bien dans ses chaussons de petit bébé. Mais les rares heures que je passe sans elle sont salutaires, je ne te le cache pas.

      1. Céline

        J’ai appris à dire aux autres que des instants sans bébé étaient primordiaux pour moi…Pas simple, car on est sans cesse jugée « de quoi elle se plaint, elle a un bébé, ce n’est que du bonheur ! » (je ne l’aime pas cette expression, pas que ce soit faux, mais ce n’est pas toujours vrai, et j’assume !)
        Alors, OUI, tu peux dire que ces instants sont salutaires…je ne te jugerai pas, au contraire !!!!!

  3. Ma première était comme ça, je suis allée voir un homéopathe. Le traitement à été efficace , elle était sereine, souriante, ne pleurait presque plus au bout d’une semaine. Essaie , tu n’as rien à perdre, mais tout au gagner .

    1. Urbanie

      On m’a conseillé l’ostéopathe aussi… j’essaierai les deux de toutes façons, ça ne peut pas faire de mal! 🙂

  4. lacafouine

    J’ai un modèle similaire, et des moments très durs les premiers mois, mais intenses en émotion également! Maintenant à presque 16 mois il devenu bien plus autonome sauf pour les dodos… la crèche a bien aidé je pense.

    1. Urbanie

      Ah, merci de ton témoignage! Ca me rassure!

  5. Chat-mille

    C’est assez drôle, parce que quand j’ai créé mon blog, j’avais une liste d’articles à y écrire, et l’un d’eux s’appelait « Mon bébé koala » (et Choupie avait 1 mois, comme quoi, ça commence tôt). Je l’ai jamais écrit, celui-là, finalement, alors ça me fait un peu bizarre de le voir écrit ici, avec des situations que j’aurais pu évoquer et des mots que j’aurais pu employer 🙂

    Sinon… sinon, quoi ? On en a déjà parlé. BABI, bébé koala, je crois que les mots importent peu, finalement. Le principal, c’est de savoir qu’on n’est pas seuls et que ce n’est pas de notre faute. C’est un long moment à passer du mieux qu’on peut… et un jour, on se rend compte que, sans qu’on s’en aperçoive vraiment sur le coup, c’est devenu moins dur.

    1. Urbanie

      Hahaha, ça m’arrive aussi parfois de lire sur le blog d’une autre des choses que j’aurais pu écrire, presque mot pour mot! 😀 Les grands esprits, toussa…

      J’essaie en effet de me dire que ce n’est pas de ma faute, même si je m’interroge quand même (c’est le BABA quand on devient parent, non? Culpabiliser pour tout et n’importe quoi?).

  6. lacafouine

    je me rends compte que ce 2 e commentaire n est pas passé : j’etais aussi très inquiète mais l’adaptation à la crèche s est très bien passée. Il avait 3,5 mois, le personnel était adorable et prenait les enfants qui en avaient besoin dans les bras, les accompagnaient dans le sommeil etc…ce qu’il lui fallait (même s’il n’y dort pas beaucoup, du coup). Je ne sais pas à quel âge tu comptes l’y mettre mais je pense que ça se passe mieux vers ces âges là que plus tard même si ça fend le coeur de laisser son tout petit bébé! Bon courage en tout cas.

    1. Urbanie

      Ah non, c’est moi qui valide tout à la main: c’est contraignant, mais ça nous évite de nous retrouver avec des commentaires postés par xjrjfojvurncvjd vantant les mérites d’une petite pilule bleue… 😉
      Elle va commencer la crèche à 4,5 mois, j’espère en effet que son âge l’aidera à s’adapter plus vite!

  7. Charlie

    Bonjour urbanie
    Mon royal baby a 7 mois 1/2. Elle est entrée a la crèche a 5 mois. Après une adaptation de 3 semaines éprouvante (on pleurait toutes les 2…), elle est maintenant heureuse d’y aller. L’équipe est super, et accepte avec simplicité de jouer les mamans koalas. Ce qui est très étonnant c’est que Des qu’elle accepte d’être posée, elle fonce a 4 pattes, se met debout, alors que j’aurais pense qu’à être tout le temps dans les bras, sa tonicité était moins developer ….mon aînée de 7 ans était comme ça, sauf que je n’avais pas internet, je ne savais pas que c’était un bébé koala, je pensais que tous les bébés étaient comme ça, que c’était normal de faire pipi avec un bébé dans les bras…maintenant je sais et même si je fais tout avec un seul bras, je la pose quand même pour aller aux toilettes…

  8. celine

    Un bebe koala ici aussi !
    Si ca peut te rassurer, ca ira mieux. C’est pas genial mais c’est mieux. Ma fille de 10 mois accepte enfin de faire une sieste d’1h le matin. Pas d’autres siestes jusqu’au soir, mais elle dort mieux. En fait, a partir du moment ou elle a su se retourner sur le ventre pour dormir, elle a commence a dormir plusieurs heures. Par contre, endormissement toujours aux bras ou au sein, et quand elle se reveille il faut que je sois la.
    Pendant tres tres longtemps ( 9mois ) elle n’acceptait d’etre que dans mes bras. C’est d’ailleurs mon voyage au Japon qui l’a « sociabilise » il me semble, a moins que ca soit une coincidence mais depuis notre retour, elle accepte d’etre portee par d’autres personnes ( mais pas longtemps, pas folle la guepe ! )
    Le porte bebe est mon meilleur ami !

  9. Pititefleur

    J’ai rigolé en lisant l’expression de la moule accrochée à son rocher ! Expression très affectueuse que mon mari utilisé pour me qualifier 🙂
    Comme ta Kate est belle ! Vraiment adorable !!!
    On avait justement cette discussion en début de semaine avec ma soeur sur les BABI (bien que le sien n’est rien eu d’un bébé koala).
    J’y réfléchissai en repensant à ma maman qui nous a eu toutes les deux (des jumelles donc) et qui nous racontait combien c’est épuisant moralement et physiquement de ne faire que donner à manger, endormir, changer … Et combien les moments où notre père rentrait elle pouvait aller juste faire un tour pour se changer l’esprit. Et je me suis dis mais comment on fait avec deux bébés koalas ?!?
    Bref tout ça pour dire qu’il ne faut pas culpabiliser d’appeler ton mari à l’aide même avec un bébé qui supporte d’être posé, l’épuisement n’est jamais loin et au final si ça te fait du bien ça lui en fait à elle aussi.
    Je le redis je trouve ta fille adorable, vraiment à croquer !

  10. marie kléber

    « Elle trouvera en elle les ressources nécessaires », oui je le pense aussi. Bébé Koala c’est mignon comme tout. Kate a le temps et vous, ses parents aussi. Chacun son rythme, chacun son évolution.
    C’est bien qu’il y ait des mots mis sur la manière dont elle grandit, sur ses besoins. sur ses attentes. Pour vous, pour elle, pour que vous trouviez chacun votre équilibre.
    Très joli récit.

  11. Banane

    Expérience un peu différente par ici : notre troisième bébé aimait le contact, il fallait souvent le porter en écharpe dans les premières semaines, etc… mais il était capable de dormir dans son lit la nuit aussi. Il avait quand même un sommeil agité, jusqu’à 5 mois un biberon la nuit alors qu’il avait un bon poids.
    Et puis une sorte de révélation : il était mieux sur le ventre.
    J’ai commencé à le coucher sur le ventre pour des siestes dans la journée, toujours sous surveillance et là, c’était le bonheur. Certes il devait être à côté mais il dormait seul et j’étais libre de mes mouvements. La nuit pareil : au lieu de le nourrir, à 4h du matin on le retournait dans son lit et il repartait pour 3h de sommeil sur le ventre.
    Depuis, le sommeil reste quelque chose de compliqué (21 mois, il ne dort que dans un lit avec un adulte à côté, on a sûrement merdé un truc mais on redort au moins) mais il est moins koala. Ah, aussi, précision importante : entre les 2 il y a eu des phases de « trop génialissime » où on le posait dans son lit, un bisou et hop parti pour la nuit!
    Quand je dis que le sommeil reste compliqué, c’est que c’est la première chose qui part en vrille en cas de souci (douleurs dentaires, rhume, etc… : il mange toujours comme un ogre, rigole toute la journée mais pourrit nos nuits)
    Courage!

  12. Cricri2j

    Ta fille est sublime! J ai connu la même situation avec ma puce de maintenant 14 mois et moi aussi un traitement homeo a été miraculeux, un bebe apaisé du jour au lendemain.

  13. c.

    Bonjour,
    je suis ton blog depuis peu de temps et la fin de ton article m’a interpellé… 
    J’ai eu exactement le même modèle de bébé et je connais bien le deuil périnatal pour en avoir vécu 2 avant elle… et je me suis sentie longtemps responsable de son côté « koala » ou en tout cas je prenais assez mal qu’on me renvoie cela, je me sentais « accusée » de nouer un lien trop fusionnel parce que je ne pouvais pas la laisser pleurer. Mais bref, elle est allée à la crèche vers ses 7 mois, elle a mis quelques temps à s’y endormir tranquillement mais ça n’a pas été très long et aujourd’hui elle a plus de 2 ans et demie et je la trouve super bien dans ses baskets et j’ai (enfin) pris de l’assurance dans ma façon d’être mère. Et elle dort seule et me dis même parfois « c’est bon, c’est fini le calin maman, bonne nuit! »
    En tout cas courage pour ces premiers mois qui sont quand même très très demandeur en énergie…

  14. Cam

    Bonjour,
    Je viens de découvrir ton blog et de lire ton article et…j’ai l’impression que tu parles de mon bébé de 3mois et demi. Je suis dans une phase de total découragement car, comme toi au moment où tu publiais cet article, j’appréhende l’arrivée en crèche prévue pour fin aout. Il est pendu au sein, ne dort que sur moi ou à côté de moi après moults stratagèmes, pique des crises dès qu’on approche de sa chambre à l’heure de faire dodo, s’ennuie à la vitesse de l’éclair et veut constamment les bras, le sein, bref, me toucher par tous les moyens (bon, le bon côté, ce sont les papouilles :))
    Bref, j’aurais voulu savoir comment la situation a évolué pour toi, si tu le veux bien 🙂 Si tu as tenté des choses (ostéo? homéo?) ou s’il suffit d’attendre !
    Je te remercie de m’avoir lue !
    Belle journée,
    C.

    1. Urbanie

      Bonjour Cam,

      Alors si cela peut te rassurer, les choses ont été très compliquées au tout début, mais tout est rentré dans l’ordre. Disons que le premier mois a été difficile pour Kate: elle qui avait l’habitude d’être portée en permanence s’est retrouvée en collectivité. Pas évident. MAIS, au bout de quelques semaines, tout est rentré dans l’ordre, au point que le matin elle était hyper contente d’aller à la crèche. Elle s’y est fait plein de « copains », autant chez les petits que chez le personnel de la crèche. Nous avons perdu notre place en crèche pour septembre, et cela a été un véritable crève-coeur de nous dire qu’elle n’y retournerait plus! Donc ne désespère pas si les débuts sont difficiles pour vous aussi, il faut simplement plus de temps à certains bébés pour s’habituer à leur mode de garde, et cela ne présage en rien de la suite! 🙂

  15. Karine

    Ne désespère las nous nous adaptons… ma fille à 9 ans et demi (oui je compte les mois encore car chaque mois est un mois de plus d’affection intense) elle est encore une enfant koala…. nous travaillons la dessus depuis longtemps mais… son besoin d’attention/affection/proximité est tel que c’est plus fort qu’elle. J’ai deux enfants koala… un de 13 ans qui lui s’est adapté lors de la venue de sa soeur et ma grande de 9 ans… j’attends présentement la venue d’un troisième enfant et j’espere qu’il sera plus….. indépendant! Mais j’ai bien peur que c’est peine perdu… sa soeur et son frere se tarde de l’amour qu’ils ont à lui offrir……

  16. Charlotte

    Bonjour, ici bébé koala puissance 10 ! Je suis très inquiète pour mon bébé qui est exactement le même que décrit dans votre article ! Tellement que j ai l’impression que c est moi qui l ai ecrit. Il a 1 mois, et tout le monde me dit que ca va passe que ca va allé mieux .. Tous les jours j’y crois mais rien… Je suis épuisée et je n y crois plus.

  17. Mamanmarmotte

    Bonjour, je tombe sur votre blog en cherchant des solutions pour notre bébé Koala. Je nous retrouve dans toutes ces descriptions ! Au moins je me sens moins seule. Moins coupable aussi. Il a 2 mois et ne veut vivre que collé à nous. C’est la fête quand il gazouille 1/4 d’heure sur son tapis d’eveil. Je voulais savoir à quel moment le bébé Koala prend son indépendance ? Mon congé maternité s’achevera dans un mois et j’ai peur pour la nounou qui ne pourra pas le porter toute la journée comme nous. Y a-t-il des stratégies qui ont marché pour l’aider progressivement à décrocher ? Que me conseillez vous ? Svp, aidez nous sur ce chemin de l’apaisement pour lui. Nous avons tant besoin de conseils.

    1. Julie

      Bonjour,

      Alors je n’ai pas vraiment de conseils tout faits. Ce que je peux vous dire, c’est que nous avons particulièrement soigné les transitions avec la nounou. Les 2 ou 3 premiers jours ont été difficiles, mais Kate s’est bien acclimatée au final – mais j’en faisais presque des cauchemars. Nous avons surtout pris le temps: de la laisser d’abord 1h, puis 3, puis une demie journée… mais il a fallu qu’elle apprenne à rester un peu seule. Sitôt rentrée à la maison, elle ne décollait plus de mes bras, mais avec sa nounou, elle a fini par trouver son rythme… courage, je sais à quel point ces moments sont compliqués et effrayants à vivre.

  18. Lulu

    Comme je me reconnais dans les situations. Tellement envie parfois de juste la poser pour souffler. Mais en meme tps, tellement heureuse, c’est mon « bébé collé serré » . Nous n’aurons pas de 2 e enfant, je commence doucement 2 ans apres a me dire que c’est pas si grave. Ayant failli mourrir lors de sa naissance, elle a du sentir que c’etait mieux avec maman a coté.

    Alors, oui, comme dit notre entourage « elle est tout le tps collé a sa mere cette petite. » On s’en fiche, on profite.

    Je pense que le ressenti joue bcp, ma fille a maintenant 2 ans et elle est tres eveillée et independante mais au début elle et moi avons eu besoin du contact rapproché, donc a juste accepté que ce serait comme ca.

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